voyagesLa statue qui trône dans le sanctuaire fut sculptée par un artiste aixois dans les années 1530, c’est-à-dire du vivant de Jean de la Baume, le voyant de Cotignac. Au plus fort de la Révolution française, trois jeunes filles, Rose, Euphrasine et Thérèse Gérard la sauvent en la dissimulant dans leur maison en 1797, elle sera restituée lors de la reconstruction de l’église après la tourmente, en 1811.

En octobre 1849, la statue est descendue dans l’église paroissiale de Cotignac affligé par le choléra : la maladie cessa immédiatement d’y faire des victimes.

Lors d’une nouvelle épidémie en août 1854, 400 hommes vont chercher de nouveau la statue, avec moins de succès, la vie chrétienne s’étant considérablement affaissée depuis son dernier voyage.

De mai à octobre 1945, Mgr Gaudel, évêque de Fréjus et Toulon, décide de lui faire parcourir les 180 paroisses du diocèse, ses écoles, ses hôpitaux pour remercier Marie pour la paix retrouvée, à l’issue de la deuxième guerre mondiale. La plupart du temps, transportée sur les épaules d’hommes et de femmes à pied au milieu d’une foule qui lui fait un triomphe, la statue y mérita son appellation de « statue miraculeuse », grâce aux multiples conversions, réconciliations et guérisons qui fleurissent sur son passage : cinq faits dûment vérifiés ont notamment été consignés comme de véritables miracles.