Le tamps des vacancesLe temps des vacances

Nous en rêvions : voilà finalement le temps des vacances, à peine bridé par les quelques précautions qui s’imposent encore entre nous, les fameux « gestes barrière ». Notre région souffrira certainement de la désaffection de certains étrangers qui n’auront pas la possibilité de rejoindre notre belle Provence, mais la période qui s’annonce fera du bien à tous.

Ce temps n’est pas forcément du temps perdu, il est au contraire propice à retrouver beaucoup de choses. C’est le moment favorable pour retrouver la famille au sens large où, en dépassant les susceptibilités de chacun, se renouent des relations faites de délicatesse et de bienveillance. Pour partager avec les enfants, libres des contraintes du reste de l’année, en ayant soin que chacun ait sa place et en ménageant des temps d’écoute personnels et prolongés. Pour prendre du temps aussi avec son conjoint par une communication non verbale faite de petits gestes délicats, de tendresse et d’attention mais aussi d’échanges pour se dire ce qui a pu blesser ou ce que l’on attend de l’autre, ce que l’on aime aussi, bien sûr, en lui, à la manière du « devoir de s’asseoir » cher au Père Caffarel, fondateur des Équipes Notre-Dame.

C’est un temps aussi pour renouer avec Dieu, pour décharger devant lui son fardeau, son désarroi peut-être, mais toujours sous son regard, avec confiance et amour. Un temps pour goûter le silence de la prière, pour se laisser regarder et aimer par lui. Un temps pour témoigner aussi, simplement, sereinement ; peut-être tout bonnement en faisant halte régulièrement dans l’une ou l’autre de nos églises et en faisant de la messe du dimanche le pivot de la semaine et en osant la proposer sans honte autour de soi : le dimanche en reçoit une tout autre saveur !