Saint Didier, évêque de Vienne, martyr

Né à Autun sous le règne de Childebert Ier, Didier, après des études à l’abbaye de Saint-Symphorien alors gouvernée par saint Germain, part rejoindre en 558 Numace, évêque de Vienne. En 570, Philippe, son successeur, le fait entrer dans le clergé de son Église et en 586, Vérus lui confie la charge d’archidiacre. Didier lui succédera à la tête du diocèse de Vienne en 596. Childebert venait alors de mourir et ses fils Théodebert et Thierry lui succédèrent, le premier en Austrasie et le second en Bourgogne sous la tutelle de leur aïeule Brunehaut. Celle-ci n’étant pas satisfaite du choix de Didier comme évêque le fit déposer sous de fausses accusations et l’exila. Son innocence reconnue, Didier revint trois ans plus tard dans son diocèse. Constatant la débauche qui régnait à la cour il en blâma Brunehaut. Mal lui en prit car celle-ci envoya des soldats lui tendre un guet-apens alors qu’il se rendait de Chalon à Vienne. Ils le lapidèrent en 606 à hauteur de la localité qui porte aujourd’hui le nom de Saint-Didier-sur-Chalaronne, au sud de Mâcon, où il est enseveli.

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