Sainte Gemma Galgani, vierge
Née à Camigliano près de Lucques (Italie) le 12 mars 1878, dans une famille chrétienne, Gemma Galgani étonna son entourage dès sa plus tendre enfance par sa piété. Après sa première communion à l’âge de neuf ans (« En ces instants, je saisis que les délices du Ciel ne sont pas comme ceux de la terre. (…) Ce fut ce matin-là que Jésus me donna le grand désir d’être religieuse. »), son amour pour Dieu connut un développement immense et elle fut gratifiée d’expériences spirituelles extraordinaires. Elle perdit successivement sa mère puis son père mais surmonta ces épreuves dans un abandon total à la volonté de Dieu. Après avoir tenté de cacher à ses proches la maladie qui commençait à l’assaillir, elle dut se résoudre à la visite d’un médecin. Celui-ci découvrit une affection vertébrale très grave qui, malgré les médicaments la contraignit à un alitement définitif. Elle édifia son entourage par la patience avec laquelle elle endura ses souffrances, soutenue par des grâces spéciales. Le 3 mars 1899 elle est miraculeusement guérie par l’intercession de sainte Marguerite-Marie. Elle ne réussit malheureusement pas à mettre en œuvre son désir de vie religieuse. La même année, elle reçoit les stigmates de la Passion du Christ, à la veille de la fête du Sacré-Cœur. Elle consacre sa vie en réparation au Sacré-Cœur, intercédant particulièrement pour le clergé. Bientôt, elle ne se nourrit plus que de l’eucharistie. Elle meurt le 11 avril 1903, un samedi saint.