Saint Louis-Marie Grignon de Montfort
Louis Grignon de Montfort naquit le 30 janvier 1673 à Montfort sur Meu (aujourd’hui en Ille-et-Vilaine). A sa confirmation il rajoutera le nom de Marie à son prénom.
A 12 ans ses parents l’inscrivent au collège des jésuites Saint-Thomas-Becket de Rennes. Il y restera jusqu’à l’âge de 20 ans. Il rejoindra alors le séminaire Saint-Sulpice à Paris où il sera ordonné prêtre le 5 juin 1700.
Son premier ministère sera à Nantes, et dans ses environs, puis à Poitiers comme aumônier de l’Hôpital général. C’est là qu’il fera la connaissance de Marie Louise Trichet avec laquelle il fondera le 2 février 1703 les Sœurs de la Sagesse.
De retour à Paris, il écrira L’amour de la Sagesse éternelle, et se verra confier par l’archevêque de Paris, la mission de réformer les ermites du Mont-Valérien.
Mais il pense que sa vocation est ailleurs : « Prêcher le long des routes pour relever la maison du Seigneur qui tombe en ruine ». Reçu en audience le 6 juin 1706 par le pape Clément XI, il en revient avec le titre de « Missionnaire Apostolique ».
Jusqu’à sa mort il arpentera la France et notamment la Bretagne pour prêcher près de 200 missions durant lesquelles il enseigne la vraie dévotion envers la Sainte Vierge Marie et appelle à la pénitence. En 1712 il rédigera d’ailleurs le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, qui connaîtra un immense succès.
Il rendra son âme à Dieu à Saint-Laurent-sur-Sèvre le 28 avril 1716 après une dernière mission dans cette ville où son corps repose désormais. Ce représentant majeur de la seconde génération de l’Ecole française de spiritualité, outre ses écrits, laissera un petit groupe de prêtres qui sera à l’origine des Pères Montfortains et des Frères de Saint-Gabriel, et surtout une empreinte encore sensible aujourd’hui dans les contrées de l’ouest français qu’il a inlassablement évangélisées.