Giuseppe Benedetto Cottolengo est né à Bra, près de Barcelonnette, le 3 mai 1786. Sa formation sera marquée par les évènements tragiques de la Révolution française qui l’obligeront à suivre dans la clandestinité une partie de ses études de théologie. Au séminaire, son éloquence naturelle le fait surnommer Cicéron. Il est ordonné prêtre le 8 juin 1811. Reçu docteur en théologie à Turin en 1816, il ne s'occupe pourtant que des indigents, leur donne tout ce qu'il possède et se constitue leur confesseur, influencé qu’il est par la figure de saint Vincent-de-Paul. L’expérience tragique d’une parturiente contrainte à mourir dans un abandon total à cause de la tuberculose dont elle était atteinte, le 2 septembre 1827, le pousse à fonder au centre de la ville de Turin un refuge pour les pauvres malades en janvier 1828. Puis, au faubourg de Val-d'Occo, il ouvre la Piccola Casa. Cette « Petite maison de la Providence », comme il l'appelait, fut l'origine d'une ville entière de plus de 7 000 pauvres, malades, orphelins, estropiés, simples d'esprit. Pour leur service il accompagna la naissance de plusieurs familles religieuses : les Sœurs, les Frères et la Société des prêtres qui portent son nom. Très actif et se donnant sans réserve pour les autres, Joseph-Benoît Cottolengo était aussi un contemplatif, convaincu que le service des pauvres doit être accompagné et garanti par un approfondissement de ses propres racines en Dieu, c’est ainsi qu’au cœur de la Petite Maison de la Providence, il établit l’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement. Il mourut le 30 avril 1842, après que son institution eût essaimé dans le monde entier.