Saint Tropez, martyr
On doit sans doute à des marchands ou des marins pisans l’implantation du culte du saint martyr Tropez (ou Torpet) sur les bords du golfe de Grimaud.
La légende est plus loquace qui raconte comment Caius Torpetius, officier de l’empereur Néron, chef de la garde de son palais, trouva la mort, à Pise, en l’an 68. Converti par saint Paul il professa sa foi en Dieu Jésus-Christ, lors d’une cérémonie dans le temple de Diane. Ayant refusé d’abjurer malgré les menaces impériales, Néron le fit décapiter.
Comme souvent, la justification du culte local s’enrichit de détails pittoresques : sa tête aurait été recueillie par un chrétien de Pise, alors que son corps aurait été placé avec un coq et un chien dans une barque sans voile, qui, poussée à la mer, vint s’échouer sur les plages qui portent aujourd’hui son nom.
Le culte de saint Tropez protecteur des marins se développa dans toute la région. Gênes et Pise possèdent des églises qui lui sont consacrées.