Saint Médard
Né à Salency (Aisne). Il fut longtemps évêque de Noyon où il mourut vers l'an 560. Très populaire de son vivant, il le resta après sa mort. Tous les traits qu'on rapporte à son sujet sont des actes de bonté. Il donnait de larges aumônes à tous les indigents, y compris les paresseux. Il ne se décida jamais à punir les chapardeurs qui venaient voler le miel de ses ruches, les œufs de ses poules, les fruits de son verger.
Il avait dix ans quand, rencontrant un pauvre paysan qui se lamentait d'avoir perdu son cheval, il courut en chercher un à l'écurie du château paternel. Lorsque son père, le seigneur Nector, s'aperçut qu'un cheval manquait, il partit à sa recherche mais une pluie si dense se mit à tomber qu'il dut rentrer à la maison. Quant au petit Médard, il était resté dehors sans être mouillé. Ce que voyant, ses parents comprirent que le ciel approuvait leur enfant. C'est sans doute ce miracle qui fit croire que, dès son arrivée au paradis, Médard avait été chargé de s'occuper de la pluie.