Le culte de saint Victor, à Marseille, et la date de sa fête remontent à la fin de l’antiquité. On situe le martyre de Victor lors de la persécution de l’empereur Dioclétien (303-304). Depuis, son souvenir a été conservé autour de son tombeau où fleurit très tôt la vie monastique, vécue comme la profession de foi héroïque qui prolonge le témoignage de ceux qui eurent à verser leur sang pour le Christ. Les œuvres de saint Jean Cassien vont diffuser le culte de saint Victor à travers toute l’Europe. Dès le VIème siècle des textes en font un évêque de Marseille alors que d’autres le présentent comme soldat. Quoiqu’il en soit, avec fidélité, le peuple chrétien ne cesse d’honorer dans les cryptes de l’antique abbaye Saint-Victor de Marseille le souvenir des martyrs associé au culte de Notre Dame de Confession, sur le lieu de la « confession des martyrs. »
Parmi ses compagnons, l’ancien calendrier mentionnait saint Deuthère (ou Eleuthère), confesseur.