Saint Symphorien, martyr
Ce jeune de dix-huit ans vivait à Autun quand il fut arrêté par les autorités romaines pour avoir troublé le déroulement d’une procession en l’honneur de la déesse Bérécynthe. Ayant refusé d’abjurer sa foi chrétienne : « Pour moi, c’est du Christ que j’espère mes richesses, c’est au Christ que, par devoir et par vœu, je livrerai ma vie. Tu peux disposer, pour un temps, de mon corps, dit-il au magistrat, mais non de mon âme. Le seul Dieu que j’adore, le seul que je sers, c’est le Dieu tout-puissant qui m’a créé : je te l’ai déjà dit : je suis chrétien. ». Il fut conduit hors des portes de la ville et exécuté, c’était aux alentours de l’an 275. Du haut des remparts, sa mère l’exhortait à la fidélité par ces mots que reprit la Préface des défunts : "Courage mon fils ! Ta vie ne te sera pas enlevée ; elle te sera échangée contre une vie meilleure".