Bienheureuse Sibylle ou Sibylline
Jeune fille originaire de Pavie. Peu de temps après avoir perdu son père et sa mère, elle devint aveugle, à 12 ans. Elle est recueillie par les sœurs dominicaines, qui l’instruisent et qu’elle rejoint quelques temps après comme Tertiaire dominicaine. Là, elle fait la connaissance de la bienheureuse Marguerite de Metola, qui est affligée du même handicap. Elles s’enferment ensuite toutes deux dans une étroite réclusion où elles s’imposent une discipline très austère et s’infligent de terribles mortifications ; au bout de trois ans, Marguerite succombe à ce régime. Sybilline, quant à elle, demeure seule dans son étroite cellule, jusqu’à sa mort qui survient à plus de 80 ans, en 1367.