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Saint Martin de Tours

Saint MartinIl est né en Pannonie, l'actuelle Hongrie, sur les frontières de l'empire romain où son père était en garnison. Elevé à Pavie, il fut enrôlé en Gaule dans la garde impériale à cheval. À Amiens, encore catéchumène, il donna à un pauvre la moitié de son manteau, la nuit suivante le Christ lui apparut, vêtu de ce manteau. Il se décide enfin pour le baptême, puis quitte l'armée pour rejoindre saint Hilaire à Poitiers. Avec lui, il fonde le premier monastère des Gaules, à Ligugé. C'est là que les habitants de Tours viendront le chercher pour en faire leur évêque. Mais l'ancien soldat devenu chrétien ne s'enfermera pas dans sa cité : il évangélisera parcourant infatigablement les campagnes de Gaule et y extirpant les restes du paganisme, jusqu'à sa mort, en 397, à Candes, méritant le titre de « treizième apôtre ». Les Tourangeaux dont il était l'évêque enlevèrent son corps afin de le ramener à Tours et le déposèrent dans un tombeau où s’éleva une basilique ; elle fut rasée à la Révolution qui crut faire passer une rue sur son tombeau. Des fouilles révélèrent plus tard que sa tombe avait été épargnée, ce qui permit d’édifier une nouvelle basilique autour de sa tombe. Vénéré comme patron secondaire de la France, c’est lui qui présida à l’armistice mettant fin à la Grande Guerre qui fut signé le jour de sa fête.

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