AUGUSTE DE BONNET DE COSTEFREDE DE LA BAUME

 Blason :

D’azur au cerf saillant d’argent.

Auguste (Hilarion) alias Augustin de Bonnet de Costefrède nait le 3 janvier 1752 à Aix, et reçoit le baptême le même jour en l’église de la Madeleine. Il appartient à une famille de la noblesse aixoise de robe, fils de Jean-Joseph de Bonnet de Costefrède (1719-1774), conseiller du roi en la Cour des Comptes, Aides et Finances de Provence, et de Marguerite Elisabeth de Lortemar. Lui-même fils de Philippe de Bonnet de Costefrède (1692-1735), conseiller du roi en la Cour des Comptes, Aides et Finances de Provence, et d’Anne Marguerite d’Arbaud de Jouques. Lui-même fils de Jean de Bonnet de Costefrède (1656-1726), conseiller du roi en la Cour des Comptes, Aides et Finances de Provence, et de Catherine d’André. Lui-même fils de Pierre Bonnet (†1705), bourgeois puis écuyer, conseiller, notaire et secrétaire du roi, adjoint aux enquêtes en la chancellerie près le parlement de Provence, et de Marguerite de Roquebrune. Lui-même fils de Jean Bonnet, audiencier civil au parlement et greffier des Etats de Provence, et d’Anne de Beaufort. Lui-même fils de Jean Bonnet, praticien et d’Honorade Cabassol. Lui-même fils d’Antoine Bonnet, procureur au siège sénéchal, marié en 1543.

Auguste, dit l’Abbé de La Beaume, est ordonné prêtre et sera pourvu du titre de vicaire général du diocèse de Senez ; avocat en parlement, il obtient des lettres de provision d’office accompagnées de lettres de dispense de parenté, signées par Louis XVI le 25 février 1778, pour siéger comme conseiller-clerc au parlement d’Aix, dans lequel il est reçu le 10 mars en l’office de Victor-Joseph de Clapiers. Devenu le dernier doyen du chapitre de Lorgues, après avoir affronté la Révolution, il retrouvera un canonicat en l’église métropolitaine Saint-Sauveur d’Aix. Il meurt à Aix le 29 janvier 1820, âgé de 68 ans.