Prêtres et religieuses à Lorgues
De nombreuses communautés religieuses vont marquer et même façonner le paysage lorguais au cours des siècles :
au Moyen-âge, les Templiers s’installent au milieu du XIIème siècle à la commanderie du Ruou et achètent une maison à Lorgues en 1190 ; les Trinitaires arrivent en 1359 et bâtissent leur couvent au bas de la ville (entre les actuelles rues de la Trinité et du Collège) dont ils seront chassés par la Révolution française.
A la période moderne, l'ermitage Saint-Ferréol accueille les Servites de 1607 à 1742, puis ce seront les Ursulines qui s’installeront au quartier de la Bourgade en 1633, elles aussi disparaitront en 1790. A l’entrée de la même rue, les Bernardines avaient établi leur vaste couvent en 1628 avant de disparaître en 1736 à la suite d’un relâchement de leur discipline. En 1667, la ville fait appel aux Capucins, dans le quartier de l’actuel Hôtel-de-Ville, qui resteront eux aussi jusqu’à la Révolution.
Au XIXème siècle, l’heure est à la reconstruction et les innombrables fondations de cette époque font sentir leur influence sur la ville : ce seront les Sœurs de St-Thomas-de-Villeneuve en 1803, jusqu’aux expulsions de 1906, les Sœurs de la Présentation Sainte-Marie en 1835 que remplaceront à partir de 1889 de nouveau les Ursulines, les Frères de St-Gabriel en 1841 jusqu’en 1903 (remplacés entre 1846 et 1852 par les Frères maristes), les Clarisses Capucines de 1856 à 1932. Les Capucins reviennent à Saint-Ferréol jusqu'à leur expulsion.
Après les lois anticléricales du début du siècle, des communautés réapparaissent bientôt : les Pères Assomptionnistes en 1922 suivis par les Sœurs oblates de l’Assomption en 1929 (congrégations présentes jusqu’en 2011), les religieuses de Notre-Dame des Anges d’Aups en 1932 remplacées en 1968 par les Sœurs de Notre-Dame de Sion, toujours présentes.