ETIENNE BRUNEL DE VILLEPEY
Etienne Brunel (ou de Brunel), nait à Fréjus le 1er décembre 1685. Il est le troisième enfant d’un avocat à la Cour, Antoine Brunel (ca 1652-1722), et de Lucrèce Barralier.
La famille de sa mère compte quelques bénéficiers de la cathédrale de Fréjus : Jean († 1678) et Bernard († 1722).
Du côté paternel, il descend de la fameuse famille Camelin : son père est probablement fils de Marc Brunel (fils d’Antoine et d’Anne Olivier) et d’Anne Camelin (fille de Jacques Camelin, consul de Fréjus). Antoine Brunel, le père d’Etienne, fera une belle carrière : d’avocat, il devient procureur du roi au siège de l’amirauté de Fréjus en 1686/7, puis Conseiller du roi, en 1689 et acquiert en 1692/3 la coseigneurie de Villepey (elle passera ensuite à la famille lorguaise des Chieusse par le mariage de Marie de Brunel de Villepey avec François de Chieusse) ; après avoir eu onze enfants et devenu veuf en 1700 (Etienne n’a pas quinze ans), Antoine Brunel se remarie le 24 juin 1701 avec Louise-Elisabeth Espitalier : ce mariage est célébré par Monseigneur André-Hercule de Fleury, évêque de Fréjus, dans la chapelle Saint-André du palais épiscopal ; de cette nouvelle union naîtront encore cinq enfants…
Etienne est reçu docteur en théologie. Prêtre, il devient chanoine sacristain-curé de Lorgues en décembre 1711. C’est lui qui, à ce titre, accueille le 2 octobre 1729 Mgr de Castellane qui vient bénir la nouvelle collégiale Saint-Martin. Il y célèbre encore des funérailles le 26 novembre, mais le 21 décembre, c’est le nouveau curé, François de Sermet qui y célèbre un baptême. Etienne Brunel acquiert en effet une stalle à la cathédrale de Fréjus et reçoit le titre de Grand vicaire du diocèse. Il meurt à Fréjus le 6 février 1753, après avoir reçu l’extrême-onction, et est inhumé le lendemain dans une des tombes des chanoines, dans le chœur de la cathédrale de Fréjus, « du côté droit en entrant ».