FAMILLE ANDRÉ

Blason Famille Andre

 
Blason :
D’or à un sautoir de gueules

 

La famille André est réputée originaire d’Annot, au-dessus de Castellane, dont plusieurs membres occupent la fonction de notaire au cours du XVIème siècle. C’est à cette époque qu’elle aurait fait souche à Lorgues.

Un Balthazar André  ("Balthazar Ier"), né en 1500, fils de Pierre André, notaire d'Annot et d'Honorée Aubin, s’y installe, dont on connaît le fils Jacques, mort à Lorgues le 15 janvier 1614, qui de son épouse, Melchionne Boisson avait eu un autre Balthazar, tantôt qualifié de bourgeois, tantôt d’écuyer, qui épousera en 1597 Marguerite de Châteauneuf, fille d'un conseiller au Parlement de Provence. La situation de la famille était assurée.

Mais dès la génération précédente elle était déjà bien établie ; c’est aussi par cet enracinement-là qu’elle se reconnaît à l’époque : la sépulture familiale aménagée dans l’église près du pilier de Sainte-Marie-Madeleine accueille dans la même année 1616 le « capitaine » Hilaire André, puis Pierre André, l’époux de Suzanne Talamer et enfin Jacques André, l’époux de Marguerite Sauzède et en 1626, Jauseph (sic) André, notaire royal… On le voit aussi, les alliances participent également à l’établissement de la famille.

Il ne fallut pas longtemps non plus pour que le chapitre en reçoive un membre, le premier avait été le chanoine Alexis André attesté dès 1559, son titre de prieur de Méailles traduisant ses origines de la vallée de la Vaïre. Né en 1506, il est le demi-frère de Balthazar, fils de Pierre, le notaire d’Annot et d’Honorée Colomb. Comme son oncle messire Honoré André, Alexis est aussi prieur de Saint-Nicolas de Saumelongue, il mourra en janvier 1566 à Annot.

Les autres membres de la famille entrés au chapitre descendent de branches cadettes rattachées.

Il s’agit d’abord de Jean André, fils d’Honoré André, marchand, puis praticien (cet Honoré est fils de Gasparde Sauzède et de Jean André, hôte du logis du Lion, lui-même fils de Pierre), et d’Anthoronne Miollis, né vers 1580. Sa sœur Catherine épousera en 1620 Antoine Ravel (frère du chanoine de Fréjus Jacques Ravel 1570-1648), marchand devenu rentier des droits seigneuriaux de Vidauban qui donneront naissance à Esprit Ravel (qui épousera Jeanne de Perrache, le 5 décembre 1646 à Draguignan), avocat parfois distingué du titre d’écuyer, Jacques Ravely, prêtre, et Laurent Ravely (1622-1669). Son dernier frère, Antoine, entrera comme moine à l’abbaye du Thoronet. On suit le chanoine Jean André au moins de 1600 jusqu’à sa mort, le 2 février 1642. Son neveu, Honoré André épousera en 1633 Anne André, arrière petite-fille de Balthazar Ier. On suit le chanoine Jean André au moins de 1600 jusqu’à sa mort, le 2 février 1642. Il fut inhumé au pied du maître-autel de la « grande église », c’est-à-dire la chapelle Notre-Dame de Beauvoir jugée plus décente que l’ancienne collégiale du castrum.

Son propre neveu maintient la présence familiale au chapitre, il s’agit d’Esprit André, fils de Jacques André, et d’Honorade Bouis, baptisé à Lorgues le 22 novembre 1618, qui tient son prénom de ses parrains et marraines, Signature Esprit Andreprieurs et prieuresses de la confrérie du Saint-Esprit. Esprit meurt en février 1672 et est inhumé à son tour dans l’église le 11 de ce mois.                    

Signature Joseph AndreA la même époque, le chanoine Joseph André, docteur en théologie, occupe la stalle de théologal, au moins de 1660 à 1680.

Et enfin, issu d'une autre branche où l'on rencontre les familles Peissonel et Richery, autres maisons influentes, Louis-François d’André, fils d’Honoré (lui-même fils de Jean André, docteur en médecine et d’Anne Cabasson) et de Marquise de Signon, né le 1er juin 1677. Signature Louis François AndreAprès avoir été simple bénéficier dans les années 1710, il accède à une stalle de chanoine, qu’il résignera avant sa mort survenue le 8 mai 1757.