PIERRE-MODESTE CODDE

Pierre-Modeste Codde (au nom souvent déformé en Codoul, voire Codouc…) nait à Lorgues le 4 mars 1713, fils de Vincent Codde (qui sera consul en 1739) et de Magdeleine Auzivizier. Il occupe au chapitre la fonction de théologal où il est attesté à partir de 1753. Sinature du chanoine Codde rIl loge Place des Ormes (actuelle rue Clémenceau), dans une de ces demeures confortables qui s’y établissent au XVIIIème siècle, en contrebas des remparts. Il semble que ses fonctions lui laissent assez de loisirs pour qu’il participe à l’ouvrage collectif intitulé« Mémoires sur la culture du mûrier blanc et la manière d’élever les vers à soie » publié en 1771, où ses « Remarques utiles pour la soie et les vers à soie » se voient opposer de savantes objections par l’abbé Soumille… Il est vrai que l’objet de ces curieux échanges représentait alors un enjeu économique considérable pour le Sud de la France. Un étrange procès-verbal des officiers de police de Marseille révèle que le 26 février 1777, le théologal de Lorgues, atteint de démence, est détenu au corps de garde… Etait-ce un accident ponctuel ou le premier symptôme d’un trouble sénile ? Le chanoine Codde mourra onze ans plus tard, le 30 août 1786 à Lorgues et sera inhumé le lendemain dans le cimetière entouré de plusieurs de ses confrères.