Le premier dimanche de l’Avent, 28 novembre prochain, une nouvellemissel traduction francophone du missel romain a été mise en œuvre dans toutes les églises qui, sur les cinq continents, pratiquent cette langue. Les lectures bibliques avaient déjà été « toilettées » et adoptées dans leur nouvelle forme en 2014, la prière du Notre Père, à son tour, en 2017. La mise à jour qui nous attend bouscule peut-être davantage nos habitudes. Il serait catastrophique qu’elle nous rende encore plus étranger à notre liturgie ; je crois au contraire qu’elle peut être l’occasion d’une formidable redécouverte de ce qu’est la célébration eucharistique et conduire à une réappropriation de ses mots, de ses gestes, pour une participation plus active de chacun de ses membres, pour une plus grande unité aussi. Si la désaffection progressive de beaucoup de nos frères vis-à-vis de la messe est le fruit de multiples facteurs, on ne peut exclure parmi eux l’ignorance ou l’incompréhension des éléments qui la composent, la perte du sens, la diversité des pratiques, et en fin de compte, une participation moins active.

Pour cela, nous proposons chaque semaine tantôt une réflexion de fond tantôt une exposition très pratique des différentes étapes de la messe et bien sûr, la présentation des nouvelles formules qui seront à employer désormais.