« Je crois en un seul Dieu, Créateur de l'univers visible et invisible »
L'univers visible est ce monde dans lequel nous vivons, compris entre l'infiniment grand et l'infiniment petit, dont l'être humain est le sommet. Nous n'en connaissons pour le moment qu'une infime partie, mais même ce que l'œil ne peut voir, ce que la science n'a pas encore exploré, tout cela appartient au « monde visible ».
L'univers invisible est la part de la Création qui échappe à toute investigation humaine. Tout au plus, l'homme peut-il percevoir les effets de ce monde spirituel, mais c'est essentiellement par révélation qu'il peut en appréhender une part infime, là aussi.
A ce monde invisible appartiennent les anges, êtres spirituels, non corporels, créatures personnelles et immortelles dotées d'intelligence et de volonté. L'Ecriture sainte est explicite à leur sujet, elle les évoque 325 fois, principalement dans le Nouveau Testament où la vie de Jésus est entourée de l'adoration et du service des anges. De même, tout être humain est accompagné de leur garde et de leur intercession. Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie, et à qui il peut s'adresser dans la prière.
L'Ecriture sainte distingue une hiérarchie angélique qui correspond aux divers services assumés par les anges.
Les anges furent naturellement créés bons. L'Ecriture évoque la chute de ceux, parmi eux, qui ont refusé Dieu et son Règne, et qui se tiennent derrière le choix désobéissant de nos premiers parents. Cette faute résumée par le cri : « Je ne servirai pas ! » est irrévocable et ne peut conduire à aucun repentir ni donc à aucun pardon.
La permission divine de l'activité de celui qu'on nomme diable ou Satan est un mystère (évoqué notamment par le Livre de Job), mais elle reste limitée : Satan n'étant qu'une créature qui ne peut empêcher l'édification du Règne de Dieu, et n'est en aucune façon une sorte de « Dieu du mal », dans une vision dualiste de la réalité.
Notons encore sur ce chapitre que les êtres humains ne peuvent nullement appartenir à ce monde angélique si différent du nôtre par nature. Les petits enfants décédés, que l'imaginaire populaire imagine comme des anges, sont des êtres humains à part entière avec leurs caractéristiques propres.
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